L'association Art'As : témoignage d'un adhérent

L'association Art'As : témoignage d'un adhérent

D’un esprit très terre à terre, je n’avais jamais pensé qu’un chemin spirituel pouvait me concerner. Pour moi, c’était réservé à une élite, voire même à des êtres un peu « allumés » ou bizarres. Tout ce qui était de l’ordre de la psychologie ou du développement personnel ne trouvait pas plus de grâce à mes yeux. Je dirais que, allant jusqu’à une certaine rusticité d’esprit, rien ni personne ne pouvait me dire ce que je devais faire, dire, penser. Pas même un livre ! Cependant, j’étais arrivée à un moment de ma vie où j’avais besoin de solutions pour bien vivre, les miennes n’étant pas satisfaisantes.

C’est avec ce besoin et cette résistance en moi que j’ai rencontré l’école Art’As. J’avais entendu parler de cette école de la vie intérieure, et de l’assise immobile et silencieuse qui s’y pratiquait. Mais avant d’aller voir de près ce que c’était, j’ai commencé par observer les membres de cette association que je rencontrais lors de conférences. J’ai alors découvert des personnes qui faisaient partie du monde de tous les jours, des êtres que j’aurais pu croiser dans mon quotidien, et dont certains m’étaient sympathiques et d’autres qui m’agaçaient un peu. Ils avaient tous des personnalités différentes et venaient d’horizons divers. Et j’étais devant un mystère. Malgré toutes ces différences, ils avaient l’air bien ensemble, avec quelque chose de commun qui les reliait : ils cherchaient à bien vivre comme ils étaient.

Alors j’ai osé franchir le pas et j’ai rejoint un groupe d’assise immobile de cette école. Cela a été pour moi une grande découverte. Je pouvais être telle que j’étais, penser comme je pensais, et pourtant être acceptée et aimée ainsi. Et il n’y avait pas de mièvrerie dans cet amour, mais plutôt un respect, une tendresse, une patience. J’ai senti que j’avais le droit à avoir ma propre perception du monde sans être jugée. J’avais même le droit à mes colères. Art’As m’a ainsi aidée à voir que les autres aussi ont leur propre perception des choses, qu’ils y ont droit autant que moi et qu’il m’est possible de les aimer comme cela. J’ai pu acquérir une perception du monde plus compréhensive et plus apaisée. En trouvant les clés pour bien vivre avec moi, cela m’a donné celles pour bien vivre avec les autres.